Should I stay or should
I go ?

Petit guide du départ (bien) anticipé.
J’espère sincèrement qu’au même titre que moi, la lecture de ce titre vous restera en tête toute la journée avec une petite mélodie répétitive. Partir ? Rester ? Quand déterminer le meilleur moment pour changer d’environnement professionnel, et comment le faire ? Et surtout dans ce contexte hyper compliqué, comment être sûr que le moment est vraiment bien choisi ?
La génération de mes parents était attachée à la raison, aux valeurs intrinsèques du travail, à la recherche de la réussite dans la carrière, à la notion de progression professionnelle et de méritocratie. Cette génération comprenait le mot « partir » comme le mot « abandonner », et comprenait le mot « rester » comme la meilleure des possibilités. Ainsi, la stabilité, le classicisme du parcours et la fiabilité de l’engagement à une seule entreprise étaient gages de réussite et de fierté.
La génération Y avait soif de sens, et était capable de remettre en question ses choix professionnels et de quitter un emploi dans lequel elle ne se retrouvait pas. La poursuite du diplôme était primordiale (sous la pression de la génération X, vous l’aurez compris), mais elle s’entremêlait à la quête de sens. J’ai ainsi eu la chance de côtoyer une personne, qui après avoir déboursé une jolie somme pour financer son Master dans une école cotée avait finalement démissionné de son poste de RH pour se consacrer au coaching sportif.
La génération Z n’attend plus de s’épuiser dans un emploi qui ne sera pas fait pour elle. Au diable les longues études mercantiles, sauf pour tous ceux qui se destinent à étudier le plus longtemps possible et à éviter ainsi le monde du travail ! Soyons créatifs, ingénieux et poursuivons nos rêves tant qu’il est temps. Et surtout, soyons nous-mêmes !
" L'aspect mercantile du travail est revenu à la surface, et la crise accentue la peur de perdre son emploi. "
Mais aujourd’hui, le télétravail prolongé, le chômage technique et le confinement cumulés ont provoqué une vague de remise en question du travail, et ce, pour toutes les générations. Partir n’est plus toujours un choix, et rester apparaît de facto comme la meilleure des options. L’aspect mercantile du travail est revenu à la surface, et la crise accentue la peur de perdre son emploi.
Alors dans ce contexte d’incertitude, comment savoir si nous sommes embourbés dans l’ennui du confinement /déconfinement et si c’est le bon moment pour quitter son emploi douillet pour se lancer dans l’inconnu ou s’il faut partir parce que le bonheur est vraiment ailleurs ?
Quelques astuces pour un questionnement éclairé :
Emmanuelle Vandepitterie
CEO Eighty Eight
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COMMENT SE FAIRE RECRUTER POUR SON TALENT ?
Certes, le titre de mon article est un peu racoleur. Un brin provocateur pour ceux qui ne l’auraient pas remarqué. Mais le monde du recrutement laisse parfois des traces amères à ceux qui, naïvement, espéraient que leur seul talent suffirait à éblouir le monde.